Le CPJ condamne l'agresion de'un journaliste togolais
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné samedi l'agression d'un journaliste togolais alors qu'il couvrait une manifestation à Lomé, le 2 juillet, et a appelé les autorités à retrouver les coupables.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné samedi l'agression d'un journaliste togolais alors qu'il couvrait une manifestation à Lomé, le 2 juillet, et a appelé les autorités à retrouver les coupables. Journaliste au Forum de la Semaine, Atayi Ayi, était en train de prendre des photos au cours d'une manifestation quand il a été agressé, écrit dans un communiqué le CPJ, basé à New York.
"Deux groupes de manifestants, selon le CPJ, l'ont frappé et ont lui ont pris son appareil photo". Atayi Ayi, selon le CPJ, a été blessé à l'oeil droit, au nez et souffre également de multiples contusions.
"Les journalistes ne devraient pas avoir peur pour leur sécurité simplement parce qu'ils couvrent une manifestation", a déclaré un responsable chargé de l'Afrique au CPJ, Mohamed Keita. "Nous condamnons l'agression d'Atayi Ayi et demandons à la police togolaise d'enquêter minutieusement", a-t-il ajouté.
Le Togo, qui compte environ six millions d'habitants, connaît une vague de manifestations organisées par l'opposition, qui réclame une modification des lois électorales qui ont permis à la même famille, celle de Gnassingbe Eyadema, de diriger le pays depuis plus de quarante ans.
JeuneAfrique