Pape & Cheikh invite à la préservation de la paix
Le groupe Pape & Cheikh a organisé un Talk autour du thème "Bu Leen Wengal Gaal Gi’’, à l'occasion de la sortie de leur nouvelle live session prévue demain samedi.
La présentation de sa nouvelle live session a servi de prétexte. Le groupe Pape & Cheikh a surtout voulu profiter de cette occasion pour lancer un appel au calme, en cette veille de campagne présidentielle. Dans ce dessein, le duo a invité des journalistes, chroniqueurs et bien sûr des hommes politiques pour lancer leur message. “Revisiter maintenant ce morceau qui nous a aussi mis au-devant de la scène ne pouvait mieux tomber. À deux jours du début de la campagne électorale, il est opportun de lancer un appel à l'apaisement, au maintien du cap pour boucler le processus électoral dans la paix et l'harmonie”, a soutenu le lead vocal du groupe Pape.
“Ce panel, poursuit le musicien, constitue un peu la participation de Pape & Cheikh à la préservation de cette exception sénégalaise. Et c'est aussi l'affaire de tous. Des politiques aux artistes, en passant par les journalistes, mais aussi le citoyen lambda, l'unique parti que nous devons avoir, c'est le Sénégal”. Parmi les invités à ce conclave assez inédit, le journaliste Khalifa Diakhaté a lui aussi apporté son analyse sur le sujet. L'homme de média apprécie avant tout l'initiative, car selon lui ce tremplin démocratique doit être réussi par le Sénégal, au regard du contexte géopolitique notamment. “Le Sénégal est à la croisée des chemins, ciblé et menacé de tout bord, surtout avec cette ceinture de feu qui l'entoure. À la veille des élections, les choses sont incertaines. Pape & Cheikh relance donc l'alerte, car la pirogue, notre pirogue ne doit pas basculer dans l'incertitude. Ce titre est d'une actualité brûlante”.
Selon Khalifa Diakhaté toujours, il faut féliciter Pape & Cheikh pour cette initiative salutaire. Il a également profité de son temps de parole pour appeler ses confrères à plus de responsabilités. “Pour ma part, je vais me pencher sur le rôle que devraient jouer les confrères pour participer à rendre le processus le plus apaisé possible. Les journalistes, encore une fois, se doivent d'être équidistants et se limiter juste à rapporter les faits. Toutefois, ils doivent, par moments, distiller l'information pour éviter le caractère brut de la chose”.
Mamadou DIOP