Slobodan Praljak

L’image a fait le tour du monde. Slobodan Praljak s’est donné la mort en mondovision devant les juges du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, (TPIY) hier à la Haye aux Pays-Bas. L’ancien chef militaire des Croates de Bosnie venait d’être condamné à 20 ans de prison pour crime de guerre.
‘‘Praljak n’est pas un criminel !’’ a-t-il lancé en serbe avant d’avaler ce qui ressemble à une petite fiole contenant la substance avec laquelle il s’est tué, malgré les injonctions du juge qui lui demandait, en anglais, de s’asseoir.
Malgré les soins prodigués, l’homme de 72 ans a rendu l’âme quelque temps après. Ceci s’est passé dans une audience en appel qui concernait six ex-dirigeants et chefs militaires croates de Bosnie. Ils étaient accusés de crime de guerre durant le conflit croato-musulman (1993-1994) qui a éclaté durant la guerre de Bosnie (1992-1995). Une guerre qui a fait