‘’Cette Assemblée nationale doit réconcilier les Sénégalais avec l’organe parlementaire’’
L’atelier de formation des députés de Pastef, qui se tenait à Saly Portudal, a pris fin hier dimanche. La cérémonie d’ouverture, présidée par le leader du parti au pouvoir Ousmane Sonko, a été l’occasion pour ce dernier de rappeler aux parlementaires l’importance de renouer des relations sincères entre l’hémicycle et le peuple.
Le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, a participé à l’atelier de formation des députés de son parti pour une Assemblée de rupture. Dans ce cadre, il a expliqué que la relation de confiance entre l’hémicycle et le peuple doit être rétablie par cette 15e législature.
‘’Cette Assemblée nationale doit réconcilier les Sénégalais avec l’organe parlementaire qui est souvent perçu comme un appendice, un lieu d’applaudissements’’, a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait que chaque député ne doit pas oublier pourquoi il a été élu et envoyé à l’Assemblée nationale, et doit être au service du peuple et de la nation.
Dans cette perspective, le président de Pastef a ajouté : ‘’Nous considérons que l’Assemblée nationale doit enfin être rehaussée au niveau qu’elle aurait dû atteindre depuis longtemps, indépendamment des convergences politiques entre les différentes formations et l’Exécutif. Les députés sont avant tout les députés du peuple et au-delà de la configuration politique, le député est là pour servir un projet commun, pour lequel nous nous sommes tous battus.’’
Pour lui, ‘’les gens comprennent bien les enjeux et doivent rester fidèles à ce projet qui doit toujours être au service du peuple sénégalais’’. C’est pour cette raison que les députés de Pastef ont été formés sur leurs missions et rôles dans la prochaine législature.
‘’Ce n’est qu’une formation qui sera suivie, si Dieu le veut, d’autres. Si nous l’avons organisée, c’est pour mettre l’accent sur l’importance que nous accordons à cette institution, qui me semble centrale et essentielle à la vie démocratique d’un pays’’.
Il a également souligné que ‘’c’est la représentation parlementaire qui détermine le statut du chef de l’opposition, car le débat politique se tient de manière continue au-delà des élections à l’Assemblée nationale’’.
D’ailleurs, a-t-il poursuivi ‘’vu la configuration actuelle, il faut s’attendre à une accélération des sessions de l’Assemblée nationale pour pouvoir voter la loi de finances initiale avant le 31 décembre et avancer avec d’autres projets déjà préparés qui n’attendent que l’installation de l’Assemblée’’.
IDRISSA AMINATA NIANG (Mbour)