Publié le 11 Dec 2024 - 14:00
CÉRÉMONIE D'OUVERTURE FESTIVAL  DAKAR COURT

Les œuvres cinématographiques célébrées à Dakar

 

Lundi dernier,  l’Institut français de Dakar s’est transformé en un écrin lumineux pour accueillir la cérémonie d’ouverture de la 7e édition du festival Dakar Court. Cette édition prometteuse est  placée sous le signe du partage et de la créativité, avec la mise en avant du cinéma et de la musique.

 

La soirée d’ouverture de la 7e édition du festival du court-métrage de Dakar a été marquée par une ambiance festive, mêlant performances artistiques et moments de convivialité. La musique a été également à l'honneur. D'où la thématique de cette année "Cinéma et musique".

Devant un parterre d’invités, parmi lesquels figuraient cinéastes, acteurs, producteurs et passionnés du septième art, un spectacle de qualité a été présenté. Retraçant la genèse du Dakar Court, lancé en 2018, une pièce de théâtre immersive a captivé le public. Jouée avec une authenticité propre à l’art sénégalais, cette performance a souligné l’objectif fondateur du festival : rassembler les cinéastes et célébrer la diversité des perspectives à travers le format du court-métrage.

C'est en ce sens que le directeur général de l'Institut français de Dakar, Laurent  Viguié, a rappelé que Dakar Court est  d'abord une vision : "Celle de mettre en lumière les talents émergents du continent et de sa diaspora. C'est également un laboratoire de l'avenir du cinéma et un lieu où naissent des collaborations." Il a rappelé que l'engagement de l'IFD est d'accompagner l'élan du secteur, sa structuration et sa professionnalisation afin d'apporter leur pierre à l'édifice.

Autrement dit, il a assuré que ce festival est devenu un point de convergence pour les créateurs africains et internationaux.

Ainsi, le festival Dakar  Court  s’est imposé comme une plateforme essentielle pour les talents émergents, car chaque année, il offre aux jeunes réalisateurs une opportunité rare de projeter leurs œuvres devant un large public et de se connecter avec des professionnels de l’industrie cinématographique. "Ce festival incarne la richesse de notre diversité culturelle, le dynamisme de notre industrie cinématographique et la créativité sans bornes de nos jeunes réalisateurs", rappelle le secrétaire d'État à la Culture Bakary Sarr qui a présidé la cérémonie d’ouverture. Par ailleurs, il  a reconnu que Dakar Court est une vitrine incontournable pour les talents locaux et internationaux, car aujourd'hui plus que jamais, il offre aux cinéastes  la possibilité d'explorer de nouvelles formes narratives et de repousser les limites de leur créativité afin de  proposer des points de vue originaux.

"En raison de sa souplesse et de sa rapidité de production, le court-métrage  permet de bonnes et nouvelles énergies’’, insiste le secrétaire d'État. Il est essentiel que des rencontres de ce genre puissent se tenir, car ce sont des occasions de renforcer les liens entre les acteurs du secteur, de favoriser les échanges entre cinéastes de toutes les régions du monde et de célébrer la culture dans sa diversité la plus totale", a-t-il dit.

Cette édition, qui ne déroge pas à la règle de créativité, se voit dotée d'une sélection de courts-métrages variés, allant des récits intimistes aux explorations sociales audacieuses du Sénégal, de la Martinique, de la France, de la Colombie, en passant par les USA. Ces projections promettent une diversité  de propositions. Le 14 décembre prochain, les meilleurs seront récompensés.

Au-delà du cinéma, on retrouve dans ce festival des ateliers, des masterclass et des rencontres avec des professionnels du cinéma qui seront organisés. Ces activités visent à outiller les participants, tout en favorisant des échanges fructueux entre créateurs et amoureux de cinéma.  Le président et fondateur du Dakar Court et de l’association Cinemarekk, Moly Kane, n'a pas manqué d’adresser ses remerciements et a également annoncé partager sa nouvelle ambition : la construction de la maison nationale du court-métrage du Sénégal". Un projet qui contribuera à la formation et à la valorisation des cinéastes au Sénégal.

Thécia P. NYOMBA EKOMIE

Section: 
SAINT-LOUIS : MASTERCLASS JOURNALISME : Les jeunes invités à avoir l’éthique en bandoulière
ENTRETIEN AVEC DAOUDA GBAYA, JOURNALISTE-ÉCRIVAIN : ‘’Le problème de l'émigration irrégulière ne peut être réglé partiellement’’
CHORÉGRAPHIE - ALGORITHM OCEAN TRUE BLOOD MOVES : Un regard sur l'histoire
BIENNALE OFF - EXPOSITION ‘’NDAJE’’ : Voyage à travers les émotions et les couleurs  
FESPACO
DÉCISIONS ANNONCÉES HIER PAR ALIOUNE SALL : Le Cdeps va attaquer les arrêtés du ministre de la Communication
PUBLICATION DE LA LISTE DES MÉDIAS PAR LE MCTN : Seuls 112 sont en conformité avec les dispositions du Code de la presse
VERNISSAGE : "MÉTAMORPHOSE DE L’ART AFRICAIN" : Un dialogue entre passé et futur
SEPTIÈME ÉDITION DU FESTIVAL DAKAR COURT : Une exploration du lien cinéma et musique
LANCEMENT D’AFRICA MUSIC & CHARTS : Vers une certification de l’industrie musicale francophone
BALLET NATIONAL  LA LINGUÈRE ET STEP AFRIKA DE L’USA : Un succulent cocktail de stepping et de sabar
EXPOSITION "LA MÉLODIE DES COLOMBES" : Une incitation à prévenir les risques d'éruption d'un conflit
THIAROYE 1944-2024 : Le Sénégal face à son histoire, la France face à ses responsabilités
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION "VOIX DU SILENCE : TRACE ET RÉSONANCE" : Lever le voile sur l'avortement clandestin
PREMIÈRE ÉDITION SOTILAC : Le Sénégal hisse les voiles du tourisme de croisière
ATELIER ‘’DAKAR AU FIL DES ARTS’’ À L’IFD : Une ville contée en sonorités
EXPO "TRAITS ET LETTRES" AU CARRÉ CULTUREL : Le pouvoir de l'art dans l'éducation et la transformation sociale
AVANT-PREMIÈRE « AMOONAFI » DE BARA DIOKHANE : L'art, l'histoire et le droit au service de la mémoire
EXPOSITION "SYMBOLES DE LA VIE : AU-DELÀ DU REGARD" : Réflexions sur la condition humaine
LE SYNPICS ET CONI IA LANCENT UNE FORMATION : Vers une révolution technologique du secteur médiatique