Les ICS se lavent à grande eau
Les Industries chimiques du Sénégal, dans un communiqué de presse, ont apporté quelques réponses, à la suite des accusations d’anciens cadres de l’entreprise et de populations des villages impactés par l’activité de l’usine.
Dans l'histoire tumultueuse des Industries chimiques du Sénégal (ICS), un chapitre marquant a été écrit avec l'arrivée du groupe Indorama en 2014, selon un communiqué de l’entreprise. Cette nouvelle ère a été le catalyseur d'une transformation économique majeure, contribuant à façonner l'avenir industriel du Sénégal.
Le service communication des ICS, dans son communiqué, a rappelé les circonstances dans lesquelles Indorama a pris la société. Selon les rédacteurs, les ICS étaient au bord du gouffre en 2014, avec des usines presque à l'arrêt et une dette colossale pesant sur leurs épaules. La société a été sauvée grâce à un investissement de plus de 400 milliards de francs CFA. Ainsi, ‘’le groupe a injecté des capitaux, rétabli la stabilité financière et relancé la production’’, toujours selon la note.
Ainsi, disent-ils, grâce à une gestion rigoureuse d’Indorama, les ICS ont rapidement retrouvé leur vitalité. Les usines, qui tournaient à seulement 20 % de leur capacité, fonctionnent aujourd'hui à plus de 80 %, multipliant ainsi la production par quatre. Cette renaissance économique a été un véritable moteur pour l'économie sénégalaise, stimulant la croissance et créant des milliers d'emplois directs et indirects, soit 96 % de main-d’œuvre sénégalaise’’.
Les ICS prennent ainsi le contrepied d’anciens cadres de la boite qui ont dénoncé la présence massive d’Indiens, surtout dans les hautes sphères de la société.
Par ailleurs, il est précisé dans le texte que ‘’l'impact des ICS va au-delà de leurs activités industrielles. En transformant localement le phosphate, elles ajoutent une valeur significative à l'économie nationale, renforçant ainsi la position du Sénégal sur la scène régionale’’.
Aussi, souligne-t-on dans la note, l’histoire des Industries chimiques du Sénégal est un exemple éloquent du pouvoir de transformation du secteur privé. Sous la direction d'Indorama, les ICS ont surmonté d'immenses défis pour devenir un pilier de l'économie nationale, ouvrant ainsi la voie à un avenir industriel prometteur pour le Sénégal.
Sur un autre registre, les ICS assurent s’être acquittées de leurs taxes et charges fixes. Ainsi, elles n’ont aucune arriérée de paiement au fisc.
Thecia EKOMIE (Stagiaire)