Publié le 23 Dec 2022 - 11:31

CILSS 

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Un atelier sur la vie du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et du Comité national de gestion durable des terres (GDT), a eu lieu hier. Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique qui présidait la rencontre, il se tient dans un contexte caractérisé par d'importantes mutations au niveau régional et particulièrement au niveau de l'institution CILSS. Depuis une cinquantaine d'années, a rappelé Fodé Fall, le CILSS a contribué à l'émergence d'une vraie conscience des vulnérabilités du Sahel et des solutions qu'elles appellent.

Il a travaillé dans une perspective de développement et d'intégration de ses pays membres, dans un élan qui a permis la réalisation d'un ensemble de programmes régionaux et nationaux dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la maîtrise de l'eau et de la lutte contre la désertification, afin de maximiser l'impact des interventions dans la sous-région. Le besoin s'est fait ressentir, dès 1998, d'harmoniser les programmes de coopération entre la CEDEAO, I'UEMOA et le CILSS.

Ainsi, en 1999, la CEDEAO confiait directement au CILSS la mise en œuvre de son programme d'action régional pour combattre la désertification en Afrique. ‘’En 2006, la CEDEAO et le CILSS signaient un accord de coopération faisant du CILSS la branche technique de la CEDEAO en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la désertification. Depuis lors, les efforts d'harmonisation et de convergence ont justifié des transferts de fonds importants de la CEDEAO et de l'UEMOA pour la mise en œuvre de programmes relevant de son champ d'action.

L'expertise technique du CILSS étant largement reconnue, il s'est progressivement élargi aux pays côtiers (le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Togo). Le CILSS s'est transformé avec succès en centre d'excellence couvrant toute la région ouest-africaine et a su attirer de nombreux nouveaux projets et programmes de développement dans les domaines de la résilience, du pastoralisme et du changement climatique, avec de nombreux partenaires. L'aboutissement du processus de réforme de l'organisation, entamé après la crise de 2016, avec un nouveau schéma organisationnel, institutionnel et administratif, permettra au CILSS de prendre un nouveau départ.

Dès lors, il s'avère indispensable de partager la substance de ces nouveaux paradigmes pour une mise en œuvre rigoureuse des recommandations faites dans le cadre de cette réforme, ceci d'autant plus que les défis qui se dressent devant nous restent entiers, au regard de la situation alimentaire et nutritionnelle de la région, qui est fortement impactée par les effets de la crise sécuritaire, les effets du changement climatique et, ces derniers temps, par la pandémie de la Covid-19 et les menaces d'une crise acridienne qui se profile à l'horizon’’, a soutenu M. Fall.

...C'est donc, selon lui, dans ce cadre qu'un plan stratégique de développement a été élaboré par le CILSS. Ainsi, il s'avère judicieux de partager avec tous les acteurs le contenu de cette réforme. En outre, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), la mise en œuvre d'un comité national de gestion durable des terres par le point focal de l'UNCCD, qui renferme toutes les sensibilités, est à saluer. 

‘’En effet, ce comité a déjà effectué un travail remarquable qu'il convient également de partager avec toutes les parties prenantes. C'est dans cette perspective que s'inscrit cet atelier qui permettra de développer la visibilité de l'institution CILSS et de certains de ses projets et programmes, mais aussi de partager le contenu de la réforme engagée par cette entité régionale. Il nous revient, par conséquent, de renforcer la position stratégique du CILSS en matière de coordination et d'harmonisation des politiques régionales de sécurité alimentaire et nutritionnelle, en vue d'atténuer la pauvreté des populations sahéliennes. Notre institution commune pourra ainsi mieux contribuer au développement durable du Sahel’’, a indiqué le DC.

 

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