L'OM devra forcer le passage
Malgré un but de Gignac, les Marseillais n'ont pris qu'une toute petite option sur les barrages chez les Turcs d'Eskisehirspor (1-1).
A voir le visage rageur d'André-Pierre Gignac, ce but vaut de l'or. La réalité est plus contrastée : dans une semaine, l'OM ne sera qu'en ballotage très légèrement favorable à l'heure de recevoir Eskisehirspor, à Fos-sur-Mer. Car jeudi, les Marseillais ont bien marqué en Turquie. Mais ils n'en sont pas revenus avec une victoire. Elle leur aurait offert une option sur la qualification pour les barrages de la Ligue Europa. Le 1-1 de jeudi lui donne une petite marge d'erreur. Pour valider son billet et poursuivre sa route continentale, l'équipe d'Elie Baup sait ce qu'il lui reste à faire. Elle n'aura qu'à préserver la cage de Steve Mandanda inviolée.
La mission sera a priori dans ses cordes. A priori. Le premier match officiel de sa saison a confirmé ce que les matches amicaux avaient laissé présager : la défense phocéenne n'est pas encore au point. Jeudi, elle a une nouvelle fois craqué, sur une tête de Nuhiu. L'attaquant autrichien a élevé son 1,97 m pour reprendre victorieusement un coup franc de Dede (1-1, 62e). L'avantage acquis grâce à Gignac a résisté une douzaine de minutes. A la 49e, lancé par Amalfitano, l'ancien Toulousain s'était joué de Cetin, pour crocheter Boffin et glisser, lentement mais sûrement, le ballon dans le but turc (0-1, 49e).
Jusqu'ici, l'OM s'était montré plutôt timoré offensivement. Seul tir cadré : un coup franc de Benoît Cheyrou, détourné par les gants de Boffin (35e). La présence de Valbuena, titulaire malgré son coup reçu au tibia gauche mardi, à l'entraînement, a trop peu influé sur le jeu marseillais. Plus en jambes, les Turcs ont monopolisé le ballon dans le premier quart d'heure. Ils ont même trouvé la faille sur une tête (encore) de Zengin (18e). Cette fois, Mandanda a été sauvé par un hors-jeu discutable.
Yahoo Sports