Acheter votre mouton sur le Wééééééb !
La course au mouton pour l'Aïd al-Adha 2012 a commencé. Ceux qui n'ont pas encore trouvé l'animal de leur rêve seront peut-être séduits par une des nombreuses annonces publiées sur internet.
L’Aïd al-Adha, la « fête du mouton », approche. Elle devrait cette année tomber autour du 25 ou 26 octobre. Comme tous les ans, dénicher un mouton à un prix raisonnable sera un casse-tête pour de nombreux musulmans. La solution, certains la trouveront peut-être sur internet.
Depuis quelques années, les petites annonces de vente de mouton pour l’Aïd, postées par des professionnels ou des particuliers, fleurissent sur la toile. Tunisie, Algérie, Maroc, France : trouver un mouton "2.0" est désormais possible à peu près partout.
Les offres sont généralement publiées sur des sites commerciaux ou les réseaux sociaux. Sur ouedkniss.com, site algérien de petites annonces, des moutons sont proposés à partir de 27 000 dinars, alors que les prix oscillent d’avantage autour des 35 000 sur les marchés. En plus du prix, une photo de la bête, son poids et sa région d’origine sont souvent précisés. Quelques vendeurs promettent même la « livraison gratuite » à leurs clients potentiels.
Boucherie en ligne
Le commerce de mouton en ligne remonte à 2006. À l’époque, Nabil Al Arami, propriétaire d’une ferme près d’El Jadida, a l’idée de lancer un site sur lequel les gens achetaient l’agneau de leur choix. Les bêtes étaient ensuite livrées au domicile des clients.
En région parisienne, ce concept a été repris et modernisé par un jeune entrepreneur, Samir Amdouni. Son site, dinam.fr, propose la livraison de viande halal en Ile de France. « Pour l’Aïd, on offre un service clé en main à nos clients », affirme-t-il.
Conformément à la tradition, ses agneaux sont abattus par des sacrificateurs pendant les trois jours de l’Aïd al-Adha. Prédécoupés, la viande et les abats sont ensuite livrés par camions frigorifiques chez les clients. « Avant, quand j’étais petit, j’allais avec mes parents chercher les moutons dans des fermes ou des marchés, se rappelle-t-il. Aujourd’hui, ça a évolué : les gens veulent poursuivre le rite mais de façon plus simple ».
JeuneAfrique.com