Publié le 11 Apr 2024 - 19:35
TRANSITION MALIENNE  

Suspension des activités des partis et associations

 

Au lendemain de la publication du décret présidentiel du 10 avril 2024, par le pouvoir de transition malienne suspendant toutes les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations, la Haute autorité de la communication (HAC) a invité les médias (radios, télés, journaux écrits et en ligne) à arrêter toute diffusion et publication de leurs activités.

 

La Haute autorité de la communication (Hac) a invité les médias du Mali à arrêter la diffusion et la publication des activités des partis politiques et celles à caractère politique des associations, conformément à leur suspension par le gouvernement de transition ce mercredi 10 avril 2024. «Suite à l’adoption du décret n°2024-0230/PT-RM du 10 avril 2024 portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations, la Haute autorité de la communication (Hac) invite tous les médias (radios, télés, journaux écrits et en ligne) à arrêter toute diffusion et publication des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations», souligne un communiqué de presse publié ce jeudi 11 avril 2024 signé de son président, Gaoussou Coulibaly. Pour sa mise en œuvre effective, il dit « compter sur la bonne compréhension de tous » les professionnels des médias.

Depuis le mois de décembre 2023, cinq associations dont la Coordination des mouvements et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko et l’Observatoire pour les élections ont déjà été suspendues par les autorités de la transition. Dans une petite vidéo publié hier mercredi dans laquelle il annonce son retour imminent à Bamako, le célèbre imam malien qui séjourne en Algérie depuis fin décembre 2023 parle d’« un malaise au sommet de l’Etat malien connu de tous aujourd’hui ». Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a demandé jeudi au Mali d’ « abroger immédiatement » la décision de suspension des activités des partis politiques et associations.

« Nous sommes profondément préoccupés par le décret suspendant les activités des partis politiques et autres associations civiques. Il doit être immédiatement abrogé », t-a indiqué sur le réseau social X. Par décret pris mercredi dernier, le Président de la transition malienne, Cl Assimi Goïta, a « suspendu jusqu’à nouvel ordre (…) les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations » au Mali. Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, au cours d’un point de presse, avait estimé que « c’est une mesure impersonnelle qui ne vise aucun parti politique mais plutôt maintenir un climat de sérénité pour la tenue du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale ».

Malamine CISSE

Section: 
PHÉNOMÈNE DE RETOUR AU POUVOIR D’ANCIENS DIRIGEANTS : Ces éternels ‘’phénix’’ à la reconquête du pouvoir  
Afrique du Sud : 4 500 mineurs illégaux coincés sous terre et assiégés par la police
Génocide des Tutsis : La justice administrative « incompétente » pour juger l’Etat français
Critiques au Mali
États-Unis : Les contours de la future politique étrangère de Donald Trump se dessinent
SOMMET ARABO-ISLAMIQUE DE RIYAD : Des actions concrètes contre l'agression israélienne  
ÉLECTION AMÉRICAINE - DONALD TRUMP ET L'AFRIQUE : Un ‘’Reset’’ face aux nouveaux défis géopolitiques
Ghana : Le Parlement suspendu pour une durée indéterminée à cause d'un différend juridique
Turquie  : L’attaque armée d’un bâtiment de l’industrie de la défense fait cinq morts et vingt-deux blessés près d’Ankara
Mali : Pas de liberté provisoire pour l'économiste Etienne Fakaba Sissoko
ELECTIONS AU TCHAD : Succès Masra hésite encore à participer aux élections législatives
DIPLOMATIE SENEGALAISE : Les errements de la tutelle
Cameroun : Face aux rumeurs, le gouvernement communique sur l'état de santé du président Paul Biya
EXIGENCE DE LA CARTE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Le calvaire des Sénégalais vivant au Maroc
FRAPPES ISRAÉLIENNES À BÉZIERS : Des Libano-Sénégalais parmi les victimes
DEUX ATTAQUES REVENDIQUÉES PAR LE JNIM SECOUENT BAMAKO : Un nouveau chapitre de violence jihadiste au Mali
EXTRÉMISME VIOLENT : Confidences et analyses sur les facteurs de radicalisation des jeunes au Bénin
ISRAËL: Découverte à Gaza des corps de six captifs du 7 octobre, la centrale syndicale décrète une «grève générale»
Burkina Faso : Une partie des paramilitaires russes de la Brigade Bear quittent le pays
Drame en RDC