Publié le 23 Jan 2023 - 09:55

Grève

 

Malgré une grève qui, selon la méga coalition ITCTS- And Gueusseum a paralysé les services municipaux et du système sanitaire et social les 17, 18 et 19 janvier 2023, le gouvernement tarde à mettre en œuvre des actes concrets pour débloquer la situation. ‘’Cette banalisation des grèves par un mutisme déconcertant et une logique de pourrissement n'est pas à l'honneur d'un État souverain ayant ratifié toutes les conventions internationales de l'OIT relatives au droit du travail’’. Mécontents, les travailleurs de la santé et des collectivités territoriales envisagent de durcir le ton.

Ainsi, il a été décrété une grève totale de 72 heures les mercredi 24, jeudi 25 et vendredi 26 ; puis les mercredi 1er, jeudi 2 et vendredi 3 février 2023. Dans la santé, il y aura une grève de 72 heures les mercredi 1er, jeudi 2 et vendredi 3 février 2023 avec respect des urgences et du service minimum. Dans la même veine, les syndicalistes promettent un boycott du Programme élargi de vaccination (PEV) à partir du 1er février 2023, la poursuite du boycott de tous les programmes… Dans le viseur des syndicalistes, il y a surtout le ministre de la Santé et son homologue chargé des Collectivités territoriales.

Pour le premier, ils lui reprochent notamment de traîner les pieds dans l'extinction des foyers de tension, les arriérés de 104 millions de primes Covid-19 dus aux travailleurs des collectivités territoriales, les 20 milliards de créances de l'Anacmu dus aux services médico sanitaires… S’agissant du ministre des Collectivités territoriales, la méga coalition fustige la lenteur du recensement dont le délai de rigueur était fixé au 20 janvier 2023, ainsi que l’attitude de certains maires qui font tout pour freiner le processus pourtant inéluctable. 

 

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