Le Gradec insiste sur la reddition des comptes
Le Gradec (Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance) n’est pas en reste dans les multiples réactions en perspective du Dialogue national sur la justice.
Selon les amis de Babacar Fall, les dernières années de la gouvernance de Macky Sall, marquées par une ‘’gestion partisane, politicienne et répressive des droits et libertés’’, avaient fini de ‘’plonger le Sénégal dans un recul démocratique déploré par l’opinion nationale et internationale.
Il s’en est suivi, selon le Gradec, ‘’une crise politique sans précédent qui a impacté la gouvernance politique, sociale et institutionnelle du pays’’. Cette crise, poursuit le Gradec, a été marquée, au plan politique, par l’instrumentalisation de la justice, le bâillonnement des libertés et droits démocratiques ainsi que la fermeture de l’espace civique et la mise au pas d’une administration aux ordres.
À leur avis, c’est contre ces dérives liberticides que le peuple les a sévèrement sanctionnés en portant au pouvoir Bassirou Diomaye Faye. ‘’… À cet égard, le Gradec appelle les nouvelles autorités à accorder une priorité absolue à la reddition des comptes sans faiblesse sur la base des rapports publiés par les organes de contrôle et à prendre, en concertation avec les différents secteurs de la vie nationale, des mesures hardies capables de sortir notre pays de la dépendance et du sous-développement’’, disent-ils dans une déclaration parvenue à la rédaction.
Dans la même veine, l’organisation ‘’exhorte le nouveau régime à œuvrer à la restauration et la consolidation de notre vivre-ensemble garant de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale, socle indispensable de la solidité et de la résilience de notre modèle démocratique tant apprécié en Afrique et dans le monde’’.
MOR AMAR