Publié le 18 Feb 2013 - 19:43
GUANTANAMO

 Un détenu algérien rapatrié en France ?

Depuis 11 ans maintenant, Nabil Hadjarab, un algérien ayant vécu une grande partie de sa vie en France est emprisonné à Guantanamo. Aujourd’hui, sa famille se bat pour qu’il soit libéré et rapatrié en France.

 

La famille de Nabil Hadjarab, un algérien de 33 ans détenu à Guantanamo, a adressé à Manuel Valls, le ministre de l’intérieur français, une lettre demandant sa libération. Cela fait maintenant onze années qu’il est à Guantanamo parmi 166 autres détenus. En 2001, alors qu’il poursuivait ses études en Afghanistan, il fut arrêté et emprisonné car soupçonné d’appartenir à un groupe jihad terroriste.

 

En 2007, sous George Bush ainsi qu’en 2011 sous Obama, les autorités américaines estimaient qu’il était « libérable » car il ne représentait qu’une menace « moyenne ». Toutefois, pour qu’il soit véritablement libre, il est obligatoire qu’un pays se porte « volontaire » pour l’accueillir et actuellement aucun pays ne s’est porté garant.

 

Aujourd’hui, la famille du détenu habitant en France demande à François Hollande et son gouvernement d’accorder le droit à Nabil Hadjarab de revenir en France. Un de ses oncles vivant à Mulhouse se dit prêt à réintégrer son neveu dans une nouvelle vie, de le conseiller et de l’aider.

 

Selon un avocat de la famille, déjà 16 courriers en onze ans ont été envoyés au gouvernement français pour demander sa libération mais sans succès. De nombreuses personnes se sont mobilisées en faveur de Nabil : une pétition a recueilli déjà plusieurs milliers de signatures, une campagne de sensibilisation a été lancée et une conférence de presse s’est tenue vendredi dernier à Paris.

 

Le camp de détention de Guantanamo a été fondé à l’initiative de George Bush suite aux attentats du 11 septembre 2001, il est situé à Cuba et renferme des terroristes présumés. Depuis, sur les 700 détenus, beaucoup ont été relâchés faute de preuves. En 2009, le président des Etats-Unis, Barack Obama avait annoncé qu’il ferait fermer cette prison. Depuis cette déclaration, Guantanamo existe toujours et on dénombre encore 166 détenus de différentes nationalités.

 

Afriquinfos

 

 

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