Publié le 1 Mar 2013 - 09:14
COTE-D'IVOIRE

Laurent Gbagbo réécrit l'histoire

 

L’audience de confirmation des charges contre Laurent Gbabgo s'est achevée à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI). Ce jeudi 28 février, l’ancien président ivoirien s’est exprimé pour exposer sa vision de la crise postélectorale et réfuter des accusations qui pèsent contre lui.

 

Nul doute que toute la Côte d’Ivoire, et en particulier ses anciens proches, attendait cet événement avec impatience. Accusé de crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale ivoirienne, l’ancien président Laurent Gbagbo était resté relativement silencieux, laissant à ses avocats le soin de prendre la parole à sa place. Mais ce jeudi 28 février, l'ancien chef de l'État s’est exprimé directement face à la Cour, lors d'une brève allocution devant clore les débats de l’audience de confirmation des charges ouverte le 19 février.

 

18H39 : l'audience est levée.

 

18H36 : "C'est parce que j'ai respecté la Constitution que je suis ici. Je souhaite que tous les Africains qui me soutiennent, qui se rassemblent devant la prison, dans leur pays, qui marchent pour la démocratie, qu'ils comprennent que le salut, c'est le respect des lois et des Constitutions que nous nous donnons".

 

18H33 : Gbagbo part dans une description des différentes ethnies de Côte d'Ivoire : "les Akans à l'ouest. Les Malinkés islamisés au nord et à côté d'eux les Sénoufos. Quel mode d'élection allons nous prendre ? La démocratie est le meilleur système car elle fait table rase (de nos différences) et donne à chaque individu une voix".

 

18H30 : "Qui a gagné les élections : c'est celui qui ne les a pas gagnées qui a semé les troubles, je crois que c'est ça la question."

 

18H27 : "J'ai lutté pour la démocratie avec courage alors qu'on ne savait même pas si le mur de Berlin s'écroulerait et qu'on connaîtrait la démocratie".

 

18H24 : "Je ne gouverne pas avec ma famille (...) Bertin n'est pas mon neveu, c'est un mot français. Il y a tellement de mots comme cela que cela nous empêche d'aller au fond du problème".

 

18H23 : Laurent Gbagbo prend la parole.

 

 

 

Jeuneafrique

Section: 
EXIGENCE DE LA CARTE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Le calvaire des Sénégalais vivant au Maroc
FRAPPES ISRAÉLIENNES À BÉZIERS : Des Libano-Sénégalais parmi les victimes
DEUX ATTAQUES REVENDIQUÉES PAR LE JNIM SECOUENT BAMAKO : Un nouveau chapitre de violence jihadiste au Mali
EXTRÉMISME VIOLENT : Confidences et analyses sur les facteurs de radicalisation des jeunes au Bénin
ISRAËL: Découverte à Gaza des corps de six captifs du 7 octobre, la centrale syndicale décrète une «grève générale»
Burkina Faso : Une partie des paramilitaires russes de la Brigade Bear quittent le pays
Drame en RDC
SENEGAL : Nouvelles révélations sur l’accord secret conclu entre Macky Sall et Ousmane Sonko
PROPAGANDE SUR UNE ATTAQUE TERRORISTE AU MALI : Yacine Fall recadre l'ambassadeur d'Ukraine
Algérie : Pour freiner l’exode de ses médecins, l’Algérie gèle la certification de leurs diplômes
Guerre au Mali : Les séparatistes du nord du Mali affirment avoir tué 84 mercenaires Wagner et 47 soldats maliens fin juillet
Moyen-Orient : Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran, l'Iran accuse Israël d'une attaque «aérienne»
Procès du massacre de 2009 en Guinée : Moussa Dadis Camara condamné à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité
REPRISE AFFRONTEMENTS ARMÉE MALIENNE-REBELLES TOUAREGS : Tinzaouatène, nouvel épicentre du conflit dans le Nord-Mali
UN AN APRÈS LA PRISE DE POUVOIR DU CNSP : Le général Tiani se rêve en nouveau Seyni Kountché
Tentative d’assassinat de Donald Trump : La directrice du Secret Service démissionne
Mali : Une attaque jihadiste fait 25 morts à Dembo dans le centre du pays
Présidentielle américaine : A peine lancée, la campagne de Kamala Harris déjà sur les rails
SÉANCE PLÉNIÈRE DU PARLEMENT DE LA CEDEAO : Guy Marius Sagna, le député antisystème 
FORTES TENSIONS ET RISQUES DE CONFLIT ENTRE LA CÔTE D'IVOIRE ET LE BURKINA FASO : Les raisons de l’escalade